02 /07/2019             La monnaie est-ce un problème?

Au début l’homme vivait de pêche, de chasse et de cultures. Il trouvait  à se nourrir dans la nature qui l’entourait. Puis il voyagea et devint plus curieux à la découverte de nombreux produits inconnus. Comme il n’y avait pas de monnaie commune il échangea selon ses moyens et son désir de partager : ce fut l’ère du troc qui régla les transactions plus ou moins équitables.
En ces temps là, on était bien loin de la Banque Centrale Européenne, de la Banque de France, de la planche à billets etc… le cours de l’or, le dollar, la livre sterling ou encore l’euro!
Alors les États gouvernants se sont mis à frapper monnaie. Ainsi encore aujourd’hui retrouve-t-on enterrées des pièces romaines voire d’autres civilisations. Celui qui régnait pouvait battre monnaie.
Les pièces de cuivre, d’argent ou d’alliage circulèrent allègrement.
Longtemps les hommes ont continué à échanger contre le sel ou encore d’autres épices tel le poivre. Il faut dire que depuis Marco Polo et la découvertes de saveurs nouvelles, la population devint plus exigeante pour le goût de ses aliments sachant qu’il n’existait pas de moyens modernes pour la conservation et il fallait accommoder par exemple la viande avec quelques grains de poivre par exemple !
Les épices firent florès et bien des marchands firent fortune. Alors pour trouver dans d’autres cieux ces ingrédients très recherchés on fit des expéditions maritimes ou terrestres. Le cours des épices était tellement élevé qu’on partait à leur recherche. Savez vous que l’expression payer en espèces vient du mot épice qui a donné ensuite «  épicerie « ?
L’histoire nous démontre qu’ être riche était celui qui avait beaucoup de biens donc beaucoup d’argent. Combien d’Etats en difficulté se sont-ils mis à faire fonctionner la planche à billets pour pouvoir équilibrer leurs échanges? Mais voilà si cela ne correspond pas à une contrepartie d’activité on va à la catastrophe et à la ruine des petits et grands porteurs de titres ou de billets.
Rappelons nous le banquier écossais Law qui a développé l’utilisation du papier monnaie au détriment des pièces métalliques . Ainsi le billet de banque fit son apparition et John Law créa une des premières bourses au monde. Le souvenir est amer jusqu’à la banqueroute ou le billet ne valait plus rien ( fin du 17 début du 18 ème siècle)
Les pièces devenant trop lourdes on leur préféra des billets pour avoir plus d’argent sur soi. De nos jours c’est la même chose et l’on nous sollicite quelques fois de nous libérer de nos petites pièces jaunes pour une bonne cause.
Avec l’avènement du chèque on pouvait payer sans monnaie. Quelle facilité encore faut-il payer des frais de tenue de compte. Arriva ensuite la carte de paiement encore plus agréable en poche.
Et maintenant rien n’arrête l’imagination des hommes voici une puce implantée dans une paume de la main pour régler ses achats [expérience suédoise)
Alors qu’ adviendra t’il de la sécurité des fonds, plus de fourgons attaqués, plus de magasins braqués ?
Pourra-t-on se familiariser à vivre un jour sans monnaie ? Peut-être mais ma génération ne le verra pas. Des siècles et des siècles passés avec des espèces sonnantes et trébuchantes envolées, adieu chèques et cartes un jour.
Pourtant j’aurais un vœu aujourd’hui : «  Que la monnaie de Paris puisse continuer à créer des pièces uniques de collection . »
Une chose est certaine quelle  que soit la forme du paiement, que cela ne vous empêche pas de vérifier vos comptes et surtout de bien gérer votre patrimoine !

Roland Bélaman