05/02/2019             Le supermarché autogéré, comment et pourquoi faire?

Gérer c’est prévoir a-t-on l’habitude de dire, mais c’est aussi avoir l’esprit curieux en observant les évolutions et variations des habitudes de consommation. Quelles tendances, comment se comporte le marché avec les innovations de la concurrence?

Un manager patron ou non, doit s’informer de tout ce qui « bouge » afin d’adapter son outil de travail à l’actualité.
Certes tout n’est pas bon à prendre mais la connaissance doit influer l’action. Aujourd’hui une chaine de magasins bien connue en France  adopte un étiquetage sur le bien-être des animaux, nés aux USA une nouvelle surface de vente apparaît  » le supermarché coopératif « , coup de projecteur également sur l’étiquetage des produits qui prête à confusion dans les linéaires etc…

Revenons à présent sur le supermarché autogéré. En fait, nous avons connu le magasin collectif auparavant né d’une association de spécialistes mais ceci est un nouveau concept pour les consommateurs.
Il s’agit d’une concentration de groupe alimentaire, une recherche de circuit court pour à la fois garantir la fraîcheur des produits et éviter le transport trop long générateur de pollution.
Comment le consommateur peut-il adhérer? Une carte de membre, une cotisation annuelle de 30 euros et en accordant de son temps, au moins trois heures par semaine.
Ce bénévolat ne résoudra pas le problème de la main d’œuvre, des salariés en petit nombre sont engagés à des postes administratifs et commerciaux mais cela permet de limiter les marges à 20% ( de 10 à 20 ). Les producteurs locaux peuvent donner leurs prix et même livrer les marchandises.
Une commission sélectionne les produits, bio si possible, afin de proposer aux clients des prix de 10 à 25% moins chers. Très peu de salariés donc et point d’actionnaires.

Nous sommes loin des pionniers de Rochdale, tout n’est pas parfait dans les adaptations au marché mais attention car pour bien partager le gâteau, tenons compte de l’actualité.

RB.